Le 37ème salon d’automne qui se tiendra du 11 au 19 octobre 2025 lance son appel aux artistes ! Cette édition est placée sous le thème « Du charbon à la terre ». Ouvert à tous, artistes reconnus ou inconnus, expérimentés ou simples passionnés.

Les mineurs de charbon étaient souvent aussi agriculteurs pour diverses raisons. Le travail minier était mal rémunéré et instable, donc l’agriculture offrait un complément de revenu et une source de nourriture.

De plus, la saisonnalité du travail minier permettait aux familles de cultiver des terres pendant les périodes de chômage partiel.

Beaucoup de mineurs avaient accès à des lopins de terre hérités, ce qui favorisait l’autonomie alimentaire et réduisait leur dépendance aux commerces. Leur éthique de travail, basée sur l’effort physique, les incitait à impliquer toute la famille dans les activités agricoles.

Cette tradition était souvent ancrée dans leur histoire familiale, même après être devenus mineurs. L’organisation du temps de travail, avec des quarts à la mine, leur permettait de s’occuper de leurs champs ou animaux. L’agriculture offrait également une résilience face aux crises économiques, garantissant une certaine autosuffisance.

Certaines compagnies minières encourageaient même cette dualité en attribuant des terrains pour cultiver des potagers, ce qui stabilisait la main-d’œuvre. La solidarité communautaire était forte, avec des familles s’entraidant dans les tâches.

Enfin, cultiver la terre offrait une sécurité pour la retraite, surtout dans un contexte où les conditions de travail étaient difficiles. Ce mode de vie a perduré jusqu’au déclin de l’industrie minière au XXe siècle, marqué par la mécanisation et l’urbanisation.

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